Le marché immobilier évolue d’année en année. D’un côté, l’État encourage l’accession à la propriété par divers moyens. De l’autre côté, les vendeurs ne facilitent pas la tâche. Le prix ne cesse d’augmenter de manière à dépasser le pouvoir d’achat des classes moyennes. En Europe comme en Belgique, le monde de l’immobilier connaît une nouvelle donne.
La tendance immobilière en Europe
Qu’en est-il de l’évolution de prix et de volume de l’immobilier ? Le crédit immobilier est-il toujours favorable ?
Évolution de prix et de volume
Ce n’est plus une surprise, le prix de l’immobilier est constamment en hausse depuis des années. Les statistiques parlent d’une moyenne aux alentours de 2 000 euros. Les grandes villes sont les plus touchées. Un coût qui est assez élevé par rapport au pouvoir d’achat de la majorité de la population. Cependant, les analystes démontrent que cela ne va pas ralentir la vente de l’immobilier. Plus d’un million a été enregistré en 2019. En fait, la hausse s’explique par une demande assez importante par rapport à l’offre.
Baisse de taux d’intérêt sur le crédit immobilier
Le taux de crédit immobilier a baissé depuis 2008. Il est divisé par cinq les dix dernières années. Il a passé de plus de 5 % à moins de 2 % en 2020. En effet, la banque centrale européenne a pris une mesure efficace après la crise économique. D’un autre côté, la concurrence entre les banques a accru. À part cela, ces dernières rallongent le temps de remboursement pour près de 20 ans. En fait, la baisse est aussi favorisée par la descente de la capacité d’apport personnel des emprunteurs, une difficulté à suivre le marché immobilier.
La tendance immobilière belge en 2020
Obtenir un crédit immobilier est déjà un parcours du combattant. En sus, la nouvelle année est marquée par la fin du “woonbonus” et la marche vers la diminution du surface habitable.
La fin du “woonbonus” en Flandre
Depuis le 1er janvier 2020, les propriétaires d’une maison familiale se voient démunis du bonus sur le logement. Plus de réduction d’impôt accordée pendant le prêt hypothécaire. En fait, les autorités ont pensé que c’est la cause de la fluctuation du prix de l’immobilier. En guise de compensation, le gouvernement a baissé les droits d’enregistrement de 6 % à 7 %. Gain ou perte ? Si le “woonbonus” est vraiment la cause majeure de la hausse du prix des immeubles, on s’attend donc à une baisse. Sinon, ce sera dommage pour les acquéreurs.
Vers la diminution du surface habitable
En Belgique, les constructeurs ont opté pour la diminution de la taille des maisons. L’explication est simple, le coût des immobiliers ne cesse de progresser. Si on commence par le terrain, il faut dire que le prix du mètre carré ne correspond plus au niveau de vie de la plupart de la population. De plus, il faut que les nouveaux logements s’adaptent au budget des acquéreurs. D’ailleurs, les promoteurs immobiliers ont besoin de rentabilité. Ainsi, ces derniers ont bâti à une taille réduite de près de 20 % entre 2001 et 2016 et cela continue jusqu’à aujourd’hui.